PAGDM : UNE DEUXIEME PHASE POUR CONSOLIDER ET ETENDRE L’ACTION

Le bilan de la mise en œuvre du Projet d’Appui à la Gestion des Déchets Municipaux dans les communes de Saaba, Gourcy et Pô (PAGDM/SGP) a donné satisfaction et a renforcé la conviction et la confiance des différents acteurs.

Ainsi, les partenaires techniques et financiers ont accepté renouveler leurs appuis pour soutenir la mise en œuvre des PSGDS dans les villes pilotes (Saaba, Gourcy, Pô) et élargir l’action à d’autres communes.

C’est dans ce cadre qu’intervient le Projet d’ Appui à la Gestion des Déchets Municipaux dans les Villes Secondaires du Burkina (PAGDM-VS), d’octobre 2013 à décembre 2015 et dont le lancement officiel a eu lieu le 29 Novembre 2013 à Ouagadougou.

Sous la présidence du Ministère chargé de l’environnement, cette cérémonie a regroupé les promoteurs que sont le CEAS et ISF, les partenaires techniques et financiers, les maires des communes bénéficiaires ainsi que les acteurs directs de la mise en œuvre.

Ce fut l’occasion pour les maires des communes bénéficiaires de faire le bilan de la première phase, puis de décliner leur Plan Opérationnel Annuel dans le cadre de la mise en œuvre du PAGDM/VS dont les grands axes sont la réalisation des infrastructures dans les communes pilotes et la planification dans les deux nouvelles communes Yako et Zorgho où les actions du projet prendront de l'ampleur à partir de janvier 2015. cette séance a été mise à profit pour évaluer la collaboration entre le CEAS Burkina et les communes bénéficiaires, puis définir les rôles et responsabilités de tout un chacun pour assurer une mise en œuvre réussie de cette deuxième phase.

Les maires des communes bénéficiaires, par la voix de Mme KABRE/ZOUNGRANA Josiane, ont laissé entendre qu’avec l’avènement de ce projet, les communes ont compris la nécessité de la gestion des déchets et l’organisation de la collecte.

 Le Conseiller Technique représentant Monsieur le  Ministre de l’Environnement et du Développement Durable,  a salué l’initiative et l’action compte tenu du fait que «  les villes secondaires se développent à un rythme fulgurant, et ce développement engendre des problèmes d’assainissement » auxquels il faut faire face.

Le CEAS Suisse et ISF ont réitéré leur soutien aux communes, puis les exhorter à davantage s’impliquer pour la réussite du projet.